dimanche 3 avril 2011

Les IIIè Rencontres du documentaire et du court métrage 2011

TOUT CE QUE VOUS VOULEZ SAVOIR SUR LE FESTIVAL


Arnold Antonin - Parrain du festival
Fiche de présentation
Programme de la manifestation
Les films et les réalisateurs
- Olivier Sagne
- Anne Lescot
- Marc Barrat
- Frantz Voltaire
- Véronique Kanor
- Stana Roumillac
-Tyrode Saint-Louis
- Giscard BOUCHOTTE
- Serge POYOTTE
- Cédric Simoneau
 - Films de la présentation itinérante de la Caraïbe
- J LOUP Carrenard
- Jean–Claude Bourjolly
- Marie- Guyane Stephenson
- Dominique Maestrati 
- Lionel Meta
- Willy Rollé
- Raoul Peck
- Véronique Chainon

Arnold ANTONIN – Parrain du Festival :
Cinéaste et producteur haïtien né à Port-au-Prince (Haïti) en 1942.

Homme de carrières diverses, Arnold Antonin est connu tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de son pays pour son engagement social, politique et culturel. Il a été honoré pour l'ensemble de son œuvre dans le cadre de la remise du Prix Djibril Diop Mambety au Festival International de Cinéma de Cannes en 2002. Il a eu deux fois consécutives le prix Paul Robeson du meilleur film de la Diaspora africaine au FESPACO à Ouagadougou en 2007 et en 2009 ainsi que nombreux prix et mentions dans différents festivals pour ses documentaires et ses films de fiction. Il a été président de l'Association Haïtienne des Cinéastes (AHC) de 2005 à 2009.
Arnold Antonin en plus d’être cinéaste, est aussi professeur d’université, organisateur de débats, directeur d’un centre culturel. Arnold Antonin est président de l’Association des cinéastes haïtiens.
Homme de carrières diverses, Arnold Antonin est connu tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays pour son engagement tant à la chose sociale, politique que culturelle. En effet, après avoir été membre de jury de plusieurs des plus prestigieux festivals internationaux de cinéma du Tiers Monde (La Havane, Namur, FESPACO…) il a été honoré pour l’ensemble de son œuvre et pour son documentaire Courage de femmes dans le cadre de la remise du Prix Djibril Diop Mambety, au Festival de Cannes en 2002.
Cependant, l’œuvre qui l’a consacré est Ayiti, men chimen Libète, un documentaire de long métrage qui a été projeté à travers le monde dans le cadre des multiples campagnes de mobilisation contre la dictature des Duvalier. M. Antonin est l’un des rares cinéastes haïtiens à avoir travaillé sur support film.
Militant du socialisme démocratique, en 1986 il retourne au pays après de nombreuses années d’exil et entre dans l’arène politique en proposant une modernisation des organisations et des pratiques. Il fonde le Centre Pétion Bolivar, un centre culturel et de débats politiques. Il organise le Forum libre du jeudi, espace pluraliste de rencontres et de débats. Il enseigne à l’École nationale des arts et à la Faculté des sciences humaines.
En 1988, il commence à travailler sur support vidéo et réalise une vingtaine de films documentaires et un long métrage de fiction Piwouli et le zenglendo.
Après ce qui devient déjà une longue carrière, on peut parler des caractéristiques d’une œuvre et peut-être d’une esthétique propre à cette œuvre. Quelles sont ces caractéristiques ? Pourquoi ce choix persistant du documentaire ? Qu’a signifié le passage du film à la vidéo ? Pourquoi cette obsession du social même dans les films sur l’art ? Quelle est la relation entre art et politique chez Arnold Antonin ?
• 1942 : Né Celesti Corbanese à Port-au-Prince Haïti
• 1970 : Obtient un doctorat en économie et commerce à l’Université de Rome
• 1974 : Réalise son premier film : Duvalier accusé, un court métrage noir et blanc de 20 min en 16 mm
• 1975 : Réalise Ayiti, men chimen libète, film qui fera le tour du monde dans le cadre de la mobilisation contre la dictature des Duvalier. Ce long métrage de 120 minutes est en noir et blanc. Il a été tourné en 16 mm.
• 1980 : Son film Un tonton macoute peut-il être poète ? obtient le prix du meilleur court métrage du Venezuela
• 1982 : Écrit et publie le livre Matériel pour une préhistoire du cinéma haïtien
• 1983 : Obtient une maîtrise en droit économique et international à l’Université centrale du Venezuela pendant qu’il y enseigne
• 1986 : Fonde et dirige le Centre Pétion Bolivar et devient l’un des défenseurs des droits humains et l’un des hommes politiques les plus en vue d’Haïti
• 1987 : Débute Forum Libre du jeudi, espace pluraliste de rencontres et de débats
• 1988 : Commence à travailler en vidéo et réalise un documentaire 20 ans de travail avec les pauvres
• 1992 : Se retire publiquement de la scène politique en présentant une explication autocritique, fait surprenant en Haïti
• 2001 : Après son film A nayif nan peyi kout baton qui obtint en 1976 le prix spécial du jury au festival du film francophone, il réalise son premier documentaire sur des artistes haïtiens avec Tiga : Haïti, rêve, possession, création, folie. Œuvre de 52 minutes tournée en vidéo, ce film a été diffusé par RFO et dans la section vidéo du Festival du cinéma caraïbe de Saint Barthélémy. Suivront Cédor, Albert Mangonès, André Pierre…
• 2002 : Honoré au Festival de Cannes pour l’ensemble de son œuvre et pour son documentaire Courage de femmes, dans le cadre du Prix Djibril Diop Mambety.
• 2007 : Au FESPACO 2007, Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, (Burkina Faso, 24 février-3 mars 2007), il présente son long métrage de fiction Le président a-t-il le Sida ? Il reçoit le Prix Paul Robeson dans la section "Compétition long métrage de la diaspora africaine" ; prix d'une valeur de 2 millions de francs CFA (environ 3 000 euros) + 1 trophée. Le comité national burkinabè de lutte contre le Sida et les infections sexuellement transmissibles (IST) lui décerne aussi un Prix spécial d’une valeur de 2 000 000 de francs CFA (environ 3 000 euros) plus un trophée, "pour l’actualité et le caractère dramatique de son film". Prix remis par Gabriel M. Dosseh-Anyron, ministre togolais de la culture.
• 2009 : Au FESPACO 2009, Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, Arnold Antonin présente son documentaire Jacques Roumain : la Passion d'un Pays. Il reçoit le Prix Paul Robeson dans la section "Compétition long métrage de la diaspora africaine".
Filmographie
1974 : Duvalier accusé, 20 min, N/B, 16 mm
1974 : Haïti : Au tribunal de Bertrand Roussel
• 1975 : Duvalier condamné, 40 min, N/B, 16 mm
• 1975 : Ayiti, men chimen Libète/Le chemin de la Liberté, 120 min, N/B, 16 mm (Premier Long métrage Haitien)
• 1976 : Art naïf et répression en Haïti, 45 min, couleur, 16 mm
• 1981 : Un Tonton Macoute peut-il être un poète ?, 35 min, couleur, 16 mm
• 1984 : Le Droit à la parole, (Radio Haïti en 1980) 15 min, couleur, 16 mm
• 1988 : 20 Ans de travail avec les pauvres, 45 min, vidéo
• 1988 : Le Manioc est la vie de Maréchal, 40 min, vidéo
• 1989 : La Drogue ne pardonne pas ! 15 min, vidéo
• 1989 : Les Droits de l’enfant, 15 min, vidéo
• 1993 : Port-au-Prince, la 3e Guerre mondiale a déjà eu lieu, 15 min, vidéo
• 1998 : Qu’est-ce qu’un syndicat ?, 20 min, vidéo
• 1999 : La Protection du citoyen, 20 min, vidéo
• 1999 : Connaissance pour sauver la vie
• 2000 : Courage de femme, 17 min, couleur, vidéo
• 2001 : Tiga : Haïti, rêve, possession, création, folie, 52 min, couleur, vidéo
• 2001 : Marithou, femme peintre d'Haïti 13 min, couleur, vidéo
• 2001 : Beauté contre pauvreté à Jalousie, 13 min, couleur, vidéo
• 2001 : Le Faiseur de fanaux, 14 min, couleur, vidéo
• 2001 : Diyite gran moun, 15 min, couleur, vidéo
• 2002 : Piwouli et le Zenglendo, 90 min, couleur, vidéo
• 2002 : Cédor ou l’Esthétique de la modestie, 39 min, couleur, vidéo
• 2003 : Albert Mangonès, l’espace public, 52 min, couleur, vidéo
• 2003 : André Pierre, celui qui peint le bon, 26 min, couleur, vidéo
• 2003 : Ti Machin, la mécanicienne, 13 min, couleur, vidéo
• 2003 : Jeunes, sexualité et Sida : trois capsules de 2 min, couleur, vidéo
• 2003 : Carnaval de la jeunesse contre le Sida à Jacmel, 15 min, couleur, vidéo
• 2003 : Souvenance, Communauté dahoméenne du Vaudou, 13 min, couleur, vidéo
• 2003 : Tout ti moun se ti moun, 13 min, couleur, vidéo
• 2004 : Je ne veux pas transmettre le VIH-SIDA à mon enfant, 13 min, couleur, vidéo
• 2004 : Economy of survival in Haiti, 26 min, couleur, vidéo
• 2004 : GNB contre Attila ou une autre Haiti est-elle possible?, 120 min, couleur, couleur, vidéo
• 2006 : Le Président a-t-il le Sida ?, 123 min, couleur, vidéo
• 2006 : Enfants en danger, 10 min, couleur, vidéo
• 2007 : Préfete Duffaut, piété et urbanisme imaginaire, 30 min. couleur, vidéo.
• 2007 : Aubelin de Jolicoeur, Mister Haïti, 26 min. couleur, vidéo.
• 2008 : Jacques Roumain, la passion d'un pays, 118 min, couleur
• 2008 : Cinq histoires vraies, 30 min, couleur, vidéo.
• 2008 : Bâtir l’avenir, 30 min, couleur, vidéo.
• 2009 : Les amours d’un zombie, fiction, 90 min, couleur, vidéo.
• 2009 : Savoir pour pouvoir, 20 min, couleur, vidéo.
• 2009 : La sculpture peut-elle sauver le village de Noailles ou Les Boss métal de la Croix des Bouquets. 32 min, couleur, vidéo.
• 2010 : Chronique d’une catastrophe annoncée ou Haïti : apocapypsis now, 18 min, vidéo, couleur.
• 2010 : La planète bleue de Lucner Lazard, 23 min. vidéo, couleur.
• 2010 : Il était une fois Périclès, 6 min, couleur, vidéo.
Prix, Festivals et autres [
1975 : Prix de la Critique Arabe à Genève pour Haïti, le chemin de la Liberté.
• 1976 : Prix de la Francophonie Festival FIFEF de New-Orléans pour Art naïf et répression en Haïti
• 1980 : Prix du meilleur cout-métrage de la ville de Caracas pour Un tonton-macoute peut-il être poète ?
• 1982 : Mention spéciale du festival de ciné de Merida pour Un tonton-Macoute peut-il être un poète ?
• 1983 : Mention spéciale du Jury du festival international du nouveau cinéma latino-américain de la Havane pour Haïti, le chemin de la liberté.
• Nombreux prix Internationaux pour la réalisation des films (1974-2000)
• Membre de plusieurs Jury Internationaux de film : La Havane, Images Caraïbes, Namur, Ouagadougou FESPACO, Oaxaca Mexico, Bogota.
• Participation à de nombreux Congrès, Séminaires, Symposiums et Conférences Internationaux.
• Auteur du livre: Matériel pour une préhistoire du cinéma haïtien (Caracas, 1982)
• 2002 : Honoré au Festival de Cannes pour l’ensemble de son œuvre et pour son documentaire Courage de femmes dans le cadre de la remise du Prix Djibril Diop Mambety.
• « Prix Ticket d‘Or » pour Arnold Antonin, pour sa contribution au cinéma haïtien du magazine « Ticket » du journal « Le Nouvelliste »
• 2007 : Prix « Paul Robeson » au Meilleur Film de la diaspora africaine, au Festival FESPACO à Burkina Faso, pour le film Le Président a-t-il le Sida? et Prix spécial du Comité de lutte contre le Sida du Burkina Faso.
• 2007 : Mention spéciale au Festival Vues d’Afrique de Montréal, pour le film Le Président a-t-il le Sida?
• 2007 : Premier Prix de long métrage de fiction octroyé par Radio Canada dans le cadre du Festival International du Cinéma Haïtien de Montréal, pour le film Le Président a-t-il le Sida?
• 2007 : Le président a-t-il le Sida ?, sélectionné pour le Festival itinérant des films de la Caraïbe. .
• 2008 : Mention spécial du Jury du 2º Festival du Cinéma Latino-américain de Oaxaca pour le film: GNB contre Attila ou Une autre Haïti est possible.
• 2008 : Le président a-t-il le Sida: film d’ouverture du festival du film » Fleurs de la diaspora africaine San José de Costa-Rica.
• 2008 : Jacques Roumain, la passion d’un pays, film de clôture de la semaine du film francophone organisé par Vues d’Afrique au Musée de la civilisation à Québec . Mention spéciale du Jury au Festival International du film Haïtien de Montréal. Sélectionné au festival du Cinéma latino-américain de la Havane. Projeté à l’Atrium de Fort-de France, et au Collège Jacques Roumain de la Martinique.
• 2009 : Jacques Roumain, la passion d’un pays a été projeté en marge de la Berlinale à Berlin. Gagne le prix Paul Robeson du meilleur film de la diaspora africaine au Fespaco (Burkina Faso) pour la deuxième fois consécutive. Prix au « Meilleur film Documentaire » au Festival FEMI à la Guadeloupe. Prix au « Meilleur film Documentaire » au Festival Ecrans Noirs à Yaoundé, Cameroun.
• 2010 : Chronique d’une catastrophe annoncée a été invité à participer comme invité d’honneur à différents festivals de droits de l’Homme et conférences sur Haïti en Amérique Latine (Argentine, Première mondiale au Ciné Gaumont, Semaine de solidarité avec Haïti de l’ INCAA, XII Festival Internacional de Cine de Derechos Humanos, en Colombie (Festival « El Espejo »), Bolivie (“ 6 eme. Festival de Cine de derechos Humanos), Mexique à l ’Universidad Nacional Autonoma Mexico), aux États-Unis (Univ. de Yale), en France (Festival de Cinéma de St. Barth « Cinéma Caraïbe » et 33ème. Festival de Cinéma de Douarnenez), en Suisse (Sous l’égide de la société des américanistes de suisse Peuples Autochtones et afro descendants a Genève), au Cameroun (Festival Ecrans Noirs), A Costa rica (Festival Flores de la Diaspora africana 2010) sélectionné en Finlande, Helsinki (Festival de Ciné Latinoamericano et de la Caraibe, CINEMAISSI 2010)
• 2010 : Les amours d’un zombie sélectionné au 34ème. Festival International du cinéma de Sao Paulo, Brésil. Sélectionné au festival d’Amiens(France). Sélectionné au festival panafricain de Lagos Nigeria


Synopsis films projetés pendant le festival
Six femmes d'exception
Le nouveau documentaire du cinéaste Arnold Antonin, intitulé « Six femmes d'exception », a été projeté, en avant-première, dans la soirée du vendredi 11 mars, à Le Vilate, à Pétion-Ville. Ce film campe les portraits de six femmes haïtiennes, qui, chacune à sa manière et dans sa sphère professionnelle distincte, marquent l'histoire de leur pays.
Il s'agit de la danseuse Vivianne Gauthier, de la pianiste et concertiste Micheline Laudun Denis, de l'écrivain et éducatrice Odette Roy Fombrun, de la sage-femme Madeleine Desrosiers, dit Tizo, de la chanteuse et éducatrice Emerante de Pradines et de l'écrivain, dramaturge, metteur en scène et comédienne Paulette Poujol Oriol. Cette dernière est décédée le vendredi 11 mars, à 13 h 30, des suites d'une crise cardiaque, soit quelques heures avant la projection du documentaire.
La grande pianiste
Le documentaire débute avec le portrait de Micheline Laudun Denis. La caméra l'a attrapée au réveil, dans sa chambre dont elle sort pour prendre son café dans la cuisine. Puis s'entame le dialogue autour de son début dans la musique, de sa famille - dont le père fut accordéoniste -, de ses enfants qui font tous de la musique et ses expériences musicales. Micheline Laudun Denis, épouse du disquaire et musicien Raoul Denis, a étudié la musique classique (piano) en Allemagne. Elle est devenue professeure de piano au Conservatoire de musique de Port-au-Prince. C'était dans les années cinquante, sous le président Paul Eugène Magloire. Elle sera virée sous Duvalier. Mais elle n'a jamais abandonné la musique. Elle y consacre toute sa vie, en se produisant en concert en Haïti et à l'étranger. Elle continue de donner des leçons de musique. Cette première partie du documentaire est illustrée par des scènes où la pianiste exécute des morceaux de compositeurs classiques haïtiens et étrangers. Il y en a où elle est accompagnée par son fils Raoul Denis Junior, tantôt au piano, tantôt au violoncelle. Cette première frange du documentaire se veut à elle seule un concert.
La passionnée de la danse
La deuxième personnalité féminine à être honorée est la danseuse Vivianne Gauthier. Elle a formé de nombreuses générations de danseurs dans le pays à la danse folklorique. Cette séquence du documentaire est ponctuée de nombreuses séances de cours de danse sur le mayi, le kongo, le yanvalou, le nago, le ibo, le petro. Vivianne Gauthier est entrée toute petite dans la danse. La danse occupe la première place dans la vie de cette célibataire, qui, à 93 ans, continue de danser, d'animer des classes de danse.
La chanteuse et comédienne pleine de grâce Emerante de Pradines fait montre dans le film de son talent de chanteuse de musique traditionnelle, de comédienne. Dans le documentaire, elle déclame d'une voix douce, tendre, d'un timbre clair, un poème. Le public a également entendu sa voix dans des chants incantatoires aux divinités vaudou comme Erzulie, la marraine. Emerante de Pradines s'est révélée dans son talent de comédienne dans cette séance de simulation au cours de laquelle elle roule par terre comme une femme en transe. Son fils, Richard Auguste Morse, lui aussi musicien, fait découvrir sa mère en tant qu'initiée, une éducatrice qui ne s'adonne qu'à son établissement scolaire. Pour le cinéaste, elle est une femme pleine de grâce. Elle a chanté à Hollywood (Etats-Unis). Ce concert lui a valu un grand succès. Avant de mourir, elle rêve de fonder une école d'art et de créer une bibliothèque du nom de son père, Candio, lui aussi chanteur et compositeur de centaines de chants.
Un patrimoine vivant
Madeleine Desrosiers est une sage-femme. Selon un riverain de sa localité à Jacmel, elle a déjà accouché 20047 femmes, venues de tous les coins du département du Sud-Est. Elle dit avoir le don d'accoucher. Il lui serait offert dans le songe par on ne sait quelle divinité. Cette centenaire (elle est âgée de 105 ans) reste une femme pleine de vitalité, joviale, sympathique et généreuse. Elle vient de perdre son mari. Dans sa localité, elle est considérée comme la mère de tous. Cette altruiste et bienfaitrice est perçue comme un patrimoine vivant.
Une femme engagée
L'écrivain et éducatrice Odette Roy Fombrun compte une cinquantaine de publications, dont des ouvrages scolaires, des romans de jeunesse. Elle est lectrice critique aux éditions Henri Deschamps où elle continue de travailler et d'apporter de la chaleur. C'est une employée sympathique, elle a l'esprit d'équipe. Elle a vécu 25 ans d'exil à l'étranger, dont 17 en Afrique. Dans l'ancien Congo belge - devenu aujourd'hui République démocratique du Congo -, Odette Roy Fombrun a travaillé dans le secteur éducatif. Elle a écrit des ouvrages scolaires adaptés au milieu culturel du Congo qui venait à peine de se libérer de la colonisation belge. Elle est une femme militante. Elle prône, dans certains de ses écrits, le combitisme. Ce mouvement sociopolitique se veut, selon elle, « un nouveau contrat social ». Il est porteur, selon elle, de l'idéal de changement, de fraternité « dans la nouvelle Haïti ». Le combitisme reflète le mode de vie, la culture, la mentalité des Haïtiens.
Une des grandes figures du théâtre et de la littérature féminine
Dans la partie qui lui est consacrée, Paulette Poujol Oriol est présentée devant les ruines de sa maison effondrée le 12 janvier 2010. Là, elle déclame un texte avec ses accents de grande comédienne. Cette femme de théâtre, écrivain et enseignante, avait pour passion l'art, l'écriture et l'enseignement. Elle a passé toute sa vie à enseigner le théâtre, la littérature et le français. Des enfants et des adolescents sont venus chez elle prendre des leçons de théâtre. Jusqu'à son dernier jour, Paulette Poujol Oriol a continué à enseigner le théâtre et à écrire. Elle avait une quinzaine d'ouvrages en chantier, dont une vaste anthologie sur les femmes haïtiennes. Cet ouvrage devait être écrit en collaboration avec l'écrivain Kettly Mars.

« Six femmes d'exception » est un travail de mémoire sur ces femmes haïtiennes considérées comme des modèles. Elles se sont déjà frayé un passage dans la postérité, dans l'histoire. Ce film révèle leur savoir, leur savoir-faire, leurs qualités, leur conception de l'amour. En effet, le documentaire aborde l'intimité de ces personnalités. C'est un aspect marquant dans le film. A chacune de ces femmes, le réalisateur aurait pu consacrer tout un film, tant leurs vies sont pleines d'histoires.
Dans « Six femmes d'exception », le réalisateur n'a pas suffisamment mis l'accent sur les qualités exceptionnelles qui caractérisent ces femmes. L'angle du documentaire n'est pas trop serré. On a été un peu ballotté dans leurs vies. La partie narrative s'est révélée insuffisante. Il aurait fallu que le réalisateur se concentre, grâce à des interventions de personnes proches de ces femmes, de critiques d'art, sur ce en quoi elles sont exceptionnelles. Car elles le sont toutes. Mais de ces six femmes une seule se diffère : Madeleine Desrosiers. Elle est la seule à n'être ni artiste ni lettrée, la seule à être issue de la paysannerie.

Les amours d'un Zombi candidat à la présidence
Arnold Antonin, qui souhaite désormais être considéré comme un cinéaste à part entière du continent, a - pour la troisième fois- obtenu le « Prix du meilleur film de la diaspora africaine » au Festival panafricain du cinéma et de la télévision d'Ouagadougou (Fespaco), au Burkina Faso, qui présentait 475 films. « Le président a-t-il le sida? » et « Jacques Roumain, la passion d'un pays », deux réalisations du cinéaste haïtien, avaient déjà été primés lors des deux derniers Fespaco, dans la catégorie « Prix du meilleur film de la diaspora africaine».

Le cinéaste, en imposant une nouvelle fois - et consécutivement - sa vision et son savoir-faire au jury, semble ouvrir une nouvelle page dans l'histoire de ce festival. Rappelons qu'à l'avant-dernière édition (en 2007), avec sa fiction « Le président a-t-il le sida », Arnold Antonin était entré par la grande porte au panthéon du FESPACO.

Débutée le 26 février 2011, la compétition officielle du plus important festival de films du continent africain est exclusivement réservée aux films africains et de la diaspora africaine. Dix-huit films, dont six en première mondiale, ont brigué le grand prix du Fespaco.

L'Etalon d'or de Yennenga, doté de dix millions de francs CFA, est décerné, le 5 mars, à Mohamed Mouftakir, avec son long métrage « Pégase ». « Pégase » aura retenu davantage l'attention des membres du jury présidé par le Gambien Cham M'Bye; ce d'autant que le chef- d'oeuvre de M. Mouftakir ne figurait même pas sur la liste des 19 oeuvres qui ont reçu des prix spéciaux ; encore moins sur celle des films primés sur place avant le verdict de M. M'Bye qui est tombé raide comme un couperet.
Haïti Chemin de la liberté
Tourné en 1974, ce film retrace la lutte du peuple haïtien pour sa liberté depuis l'arrivée de Christophe Colomb jusqu'à Jean-Claude Duvalier. des figures historiques comme Rodolphe Mo¨se, Ulrick Jolly, Justin Castera, tous décédés depuis lors, appellent à l'unité pour la reconstruction du pays. Des images uniques sur la terreur et la résistance. Une analyse encore brûlante d'actualité.

Festival de la Francophonie, Genève (Prix de la critique arabe )
1er Festival du nouveau cinéma latino-américain (Prix spécial du Jury)
Chronique d’une catastrophe annoncée
Haïti, 12 janvier 2010, un tremblement de terre de forte intensité frappe l’ouest du pays. La capitale, Port au Prince, est dévastée. Les dégâts sont considérables. Désemparée la population compte, avec courage et dignité, ses morts par dizaines de milliers. Des équipes de secours, venues du monde entier, tentent de sauver des vies. Pourtant, l’imminence de cette catastrophe sismique était annoncée ; rien n’a été fait pour la prévenir. Quelles négligences ont conduit à ce drame ?
Avant le séisme, Port-au-Prince constituait un véritable chaos urbain ; la reconstruction va constituer un défit aussi important que l’abolition de l’esclavage et la proclamation de l’indépendance.
Jacques Roumain La passion
Roumain est né le 4 juin 1907, à Port-au-Prince, dans une famille aisée. Son grand-père, Tancrède Auguste, fut président d'Haïti de 1912 à 1913. Il fréquenta des écoles catholiques à Port-au-Prince et, plus tard, étudia en Belgique, en Suisse, en France et en Allemagne. À vingt ans, il revint en Haïti et fut Co-créateur de "La Revue Indigène" avec Émile Roumer Philippe Thoby-Marcelin, Carl Brouard et Antonio Vieux, dans laquelle ils publièrent des poèmes et des nouvelles.
Il fut très actif dans la lutte contre l'occupation américaine d'Haïti (1915-1934). Il est le fondateur du mouvement ouvrier et communiste haïtien.
En 1934, il fonda le Parti communiste haïtien. En raison de ses activités politiques, de sa participation au mouvement de résistance contre la présence américaine, et, surtout, de la création de sa part du Parti communiste haïtien, il fut souvent arrêté et finalement contraint à l'exil par le président de l'époque Sténio Vincent.
Pendant ses années d'exil, Roumain travailla et se lia d'amitié avec de nombreux écrivains et poètes de son époque, comme Langston Hughes. Il fréquenta également l'université Columbia à New York. Après le changement de gouvernement en Haïti, il fut autorisé à revenir dans son pays natal. Une fois revenu il fonda le Bureau National d'Ethnologie.
En 1942, le Président Elie Lescot l'investit d'une charge de diplomate à Mexico. Il compléta à la même époque deux de ses livres les plus influents : le recueil de poésie Bois D'Ebène et le roman Gouverneurs de la Rosée, qui se vendit pourtant à moins d'un millier de copies la première année suivant sa publication.
La majorité du travail de Roumain exprime la frustration et la rage d'un peuple qui a été piétiné durant des siècles. Il incluait tous les Haïtiens dans ses écrits, et appelait les pauvres à s'unir contre la misère.
font vivre leur famille.

LE FESTIVAL

Du 5 au 10 avril 2011, l’association Cinéma d’Ici, Cinéma d’Ailleurs (CICA propose la 3ème édition des « Rencontres inter-régionales du documentaire et du court-métrage ». Pour cette troisième édition, le parrain est le réalisateur et cinéaste haïtien Arnold Antonin. L'invité d’honneur est Haïti et sa diaspora.

Le CICA proposera au public de voir les œuvres du réalisateur haïtien, mondialement connu Arnold Antonin. Il vient de recevoir, à la 22ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui a eu lieu au Burkina Faso du 26 février au 5 mars 2011, le prix Paul Robeson du meilleur film de la diaspora africaine pour son film « Les amours d'un zombi ». C'est la 3ème fois consécutive qu'il reçoit ce prix. Il avait recu précédemment pour "Le président a-t-il le sida?" en 2007 et pour "Jacques Roumain, la passion d'un pays" en 2009.

Ce sera l’occasion aussi de découvrir le travail des réalisateurs de régions diverses (Haïti, Caraïbes, Corse, Cuba, Martinique, Guadeloupe, Métropole, Cameroun, Guyane...). Des Débats auront lieu à l’issue des projections afin de créer un véritable échange entre les professionnels et le public.

Le Réseau Culture Haïti géré par la réalisatrice haïtienne Anne Lescot, nous permettra également de partager des expériences croisées avec les réalisateurs haïtiens.

La Présentation itinérante du cinéma de la Caraïbe, née depuis trois ans, cette structure présidée par Rigoberto Lopez a été confirmée comme étant l'action la plus importante de la région pour la promotion du cinéma et l'audiovisuel de la Caraïbe dans sa propre région (Cuba) et ailleurs dans le monde. C’est dans le but de mieux découvrir son action et de nouer un partenariat durable que le CICA a invité les organisateurs de cette manifestation à partager leurs expériences lors de ces 3èmes rencontres.

Toujours dans le cadre d’un rapprochement régional et en vue d’échanges audiovisuels et cinématographiques, Ciné Woulé association de promotion du cinéma (Guadeloupe) sera présente comme lors des éditions précédentes.

Au programme aussi, des ateliers, des tables rondes, des rencontres-débats avec les réalisateurs, les comédiens et les spécialistes seront proposées. Des projections de films en direction du grand public et des scolaires auront lieu à Cayenne, St Georges, Kourou et St Laurent.

Les points forts des 3èmes Rencontres :
Au nombre des projections, une avant-première du dernier film d'Arnold Antonin « 6 femmes d'exception » aura lieu lors de la soirée d'ouverture, le mardi 5 avril à 19 h à l'ENCRE. Les projections ouvertes au public débuteront à partir du 6 avril 2011 (selon le programme qui sera mis en ligne à compter du 27 mars 2011).

Des journées autour des métiers du cinéma seront consacrées aux jeunes. Un prolongement de cette journée se fera sur les différents ateliers proposés.

Mercredi 6 avril de 9 h à 11 h à l'ENCRE, des tables-rondes seront animées et organisées avec nos partenaires sous plusieurs thématiques, dont l'une sera proposée notamment par Le Réseau Culture Haïti sur le thème :« Haïti, de la solidarité au partenariat ».

Jeudi 7 avril, une matinée spéciale sera organisée au Pôle Universitaire Guyanais en direction des étudiants et du grand public. En première partie, Henri Néron donnera une conférence sur le thème « Histoire du Centre Spatial Guyanais ». En deuxième partie de cette matinée une table-ronde sera proposée sur les échanges entre structures avec Arnold Antonin, Président du Centre Pétion Bolivar d’Haïti , Frantz Voltaire, Directeur du du centre international de documentation et d’information haïtienne, caribéennenadienne (CIDIHCA) ; Anne Lescot et Jean Loup Carrenard, Réseau culture Haïti ; Rigoberto Lopez et Ariana Oliveros Cubela – Présentation Itinérante du Cinéma de la Caraibe ; Jean-Marc Césaire, Directeur de la structure de cinéma itinérante Ciné Woulé Guadeloupe et Jean-Claude Bourjolly – Président de l’Association Haitienne des Cinéastes (AHC).

Parmi ces nombreux rendez-vous un zoom sur le « Cinéma au féminin » sera proposé jeudi 07 avril dès 19 h à l'ENCRE. Seront projetés les œuvres : Véronique Chainon - Cœur dddd'Amazonie(52mn), Marie-Guyane Stephenson 97300 – Cayenne-city (1h30), Véronique Kanor - La femme qui passe – (20mn), Anne Lescot - Des hommes et des dieux (52mn) suivi d'une discussion avec le public.

Tout au long de cet événement de nombreux rendez-vous avec les scolaires et le grand public sont réservés à nos réalisateurs guyanais : Marc Barrat, Serge Poyotte, Cédric Simoneau, Olivier Sagne ainsi qu'à la comédienne Stana Roumillac.

Le CICA se déplacera dans les communes de Saint-Georges, Saint-Laurent et Kourou et Matoury afin de projetés des films inédits aux différents publics.

Enfin, en clôture de cet événement, le 10 avril à Kourou, une convention sera signée entre le CICA et le Centre Pétion-Bolivar présidée par notre parrain, Arnold Antonin. Ce partenariat d'échanges autour du cinéma ouvre d'autres perspectives entre les professionnels et les passionnés d'Ici et d'Ailleurs.

Le but de cette 3ème édition est d’une part, de mettre en lumière les travaux cinématographiques et audiovisuels des créateurs, réalisateurs et producteurs dont les œuvres sont méconnues du grand public. D’autre part, autour des échanges qui seront proposés, il s’agira d’évoquer avec les spécialistes les difficultés rencontrées par le monde du 7ème art pour créer et faire vivre un véritable cinéma en Guyane.

















Programme de la manifestation :

CAYENNE – ENCRE – (05, 06 et 07 avril 2011)
MATOURY – Médiathèque – (07 avril 2011)
Université des Antilles et de la Guyane (07 avril 2011)
SAINT-GEORGES – (08 avril 2011)
SAINT-LAURENT – (09 avril 2011)
KOUROU – (10 avril 2011)
Programme

Mardi 05 avril 2011
Soirée parrainée par Guyane 1ère
AUDITORIUM DE L’ENCRE

Soirée d’ouverture (sur invitation uniquement)
20h30 – 22h30 :
. Courage de femmes – Arnold Antonin (17 mn)
. 6 femmes d'exception (dernier long métrage 1h30) Arnold Antonin
Echanges avec le public (10mn)
Cocktail


Mercredi 06 avril 2011
Journée parrainée par la Région Guyane

L’ENCRE
9 h - 11 h
Table-ronde animée par Anne Lescot
Thème : « Haïti, de la solidarité au partenariat »
Intervenants : Arnold Antonin, Frantz Voltaire, JC Bourjolly,Marc Barrat, JM Césaire, Rigobero Lopez
Lieu : Ensemble Culturel de la Région Guyane

9h-12h :
Journée parrainée par la Région Guyane pour les Lycéens
9h -. Chronique d’une catastrophe annoncée – Arnold Antonin (documentaire 18mn)
9h20 -. Courage de femme - Arnold Antonin (documentaire 17mn)
9h40 - . Planning familial - Willy Rollé (documentaire 10 mn)
9h50 - . Orpailleur– Marc Barrat (long métrage 1h30)
11h20 - Echanges avec les réalisateurs (Arnold Antonin et Marc Barrat) (30mn)

14h-17h : Public scolaire et grand public
14h -. Toussaint Louverture, le napoléon noir – Antoine Lassaigne et Frédéric Tyrode (documentaire 26mn)
14h26 - . Le chemin de la mémoire - Frantz Voltaire (documentaire 52mn)
15h18 - . Horizons lointains : (littérature haïtienne) – Anne Lescot- (documentaire 52mn)
16h10 - .Guyana Blood– Cédric Simoneau (moyen métrage 56mn)

18h-23h15 : Projections au public - ENCRE
18h - Kweti Kwéti - Olivier Sagne (film expérimental 26 mn)
18h30 - Orpailleur – Marc Barrat – (long métrage 1h30)
20h - L’or de la Guyane- Dominique Maestrati (documentaire 52 mn)
21h - Donoma - Jean-Loup Carrenard (long métrage 2h15)
Echanges avec Jean-Loup Carrenard, Olivier Sagne, Marc Barrat, Dominique Maestrati
Jeudi 07 avril 2011
Pôle Universitaire Guyanais (Cayenne)
9 h -11 h : rencontre avec les étudiants
1ère partie de la journée
Conférence animée par Henri Néron – « Histoire du centre spatial guyanais »
2ème partie de la journée
Table-ronde animé par Tchisséka Lobelt: Cinéma et coopération ?
Echanges entre structures
• Frantz Voltaire, Directeur du du centre international de documentation et d’information haïtienne, caraibéenne et afro-canadienne (CIDIHCA),
• Anne Lescot Réseau culture Haïti,
• Rigoberto Lopez et Ariana Oliveros Cubela – Cinéma itinérant de la Caraïbe,
• Jean-Marc Césaire, Directeur de la structure de cinéma itinérante Ciné Woulé Guadeloupe,
• Jean-Claude Bourjolly – Président de l’Association Haïtienne des cinéastes
• Arnold Antonin – Centre Pétion Bolivar d’Haïti
Cocktail
15h-17h
Table-ronde animée par Guyane 1ère
Intervenants : Fred Ayangma (Directeur Régional RFO Guyane), 1 technicien de RFO Guyane, Canal+, TDF ou France Télécom, réalisateurs
Lieu : Ensemble Culturel de la Région Guyane
L’ENCRE
Projections en direction du public scolaire :
9h-10h : Sélection de films, Présentation itinérante du Cinéma de la Caraibe
- 20 ans – Barbaro J. Ortiz (15mn) – Cuba/court d’animation
- Anancy et le sens commun (4mn) – Andrew Devis –court d’animation
- Ame Noire – Martine Chartrand (10mn) – Court d’animation
- La vie rêvée de Sarah (27mn) – Giscard Bouchotte – documentaire
10h-11h 30:
Journée parainnée par le Conseil Général pour les collégiens
- Le voyage le plus long de Rigoberto Lopez – (documentaire 25mn)
- Lait (Milk) – Alex cottrell (court de fiction 10 mn)
- Toussaint Louverture, le napoléon noir (documentaire 26 mn)
-Bon na rien de Serge Poyotte, (court métrage 30 mn)
Echanges avec les réalisateurs
14h-17h :
- Sous la feuille (Anba fey) – Dominique Duport (court de fiction 19mn)
- Poto mitan - Renée bergan et Mark Schuller (documentaire 52mn)
- Tropicana d’Haiti - Jean-Claude Bourjolly (documentaire 52mn)
- Le profit sinon rien – Raoul Peck (57 mn)
Echanges avec le réalisateur
18h - Cœur d’amazonie - Véronique Chainon (documentaire 52mn)
19h - 97300 – Cayenne city Marie-Guyane Stephenson (long métrage 1h30)
20h40 - La femme qui passe – Véronique Kanor (court 20mn)
21h - Des hommes et des dieux – Anne Lescot (documentaire 52mn)
22h - Echanges avec les réalisatrices Véronique Chainon, Marie-Guyane Stephenson, Véronique Kanor, Anne Lescot

Médiathèque de Matoury
Jeudi 07 avril 2011
Projections en direction du public scolaire :
9h – 11h
• Chronique d’une catastrophe annoncée d’Arnold ANTONIN (20mn)
• Guyana Blood de Cédric SIMONEAU
• Kwéti kwéti d’Olivier SAGNE (20mn)
18h30-20h45
18h30 - Toussaint LOUVERTURE, le napoléon noir – Tyrode St Louis (26mn)
19h – Courage de femmes d’Arnold ANTONIN (13mn)
19h15 - Orpailleur de Marc BARRAT (1h30)
Vendredi 08 avril 2011
Saint-Georges devant la Mairie (plein air)
Projections en direction du public scolaire :
Sélection de films, Présentation Itinérante du Cinéma de la Caraïbe
9h-10h :
• 20 ans – Barbaro J.Ortiz (15mn) – Cuba/court d’animation
• Anancy et le sens commun (4mn) – Andrew Devis –court d’animation
• Ame Noire – Martine Chartrand (10mn) – Court d’animation
• La vie rêvée de Sarah (27mn) – Giscard Bouchotte – documentaire

Projection en plein air :
19h-21h30
- 19h : Métaphore du manioc – Lionel Méta - (court métrage 20mn)
- 19h20 : L’or de Guyane – Dominique maestrati (documentaire 52mn)
- 20h20-Kwéti – kwéti Olivier Sagne (film expérimental 26 mn)
- 20h46- Courage de femmes- Arnold Antonin (documentaire 17mn)
Echanges avec les réalisateurs (20mn)
Samedi 09 avril 2011
Saint-Laurent-du-Maroni (Cinéma Le Toucan)
Vendredi 08 avril 2011 : Projections en direction du public scolaire
9h-10h : Sélection de films, Présentation itinérante du cinéma de la caraïbe
• 20 ans – Barbaro J.Ortiz (15mn) – Cuba/court d’animation
• Anancy et le sens commun (4mn) – Andrew Devis –court d’animation
• Ame Noire – Martine Chartrand (10mn) – Court d’animation
• La vie rêvée de Sarah (27mn) – Giscard Bouchotte – documentaire

10h - La femme qui passe – Véronique Kanor (court 19 mn)
10h20 - Le planning familial – Willy Rollé K (court 10 mn)
10h30 - Chronique d’une catastrophe annoncée- Arnold Antonin (documentaire 20mn)
11h-Tropicana – Jean-Claude Bourjolly (documentaire 52mn)
Samedi 09 avril : Projection Grand public
14h - Beautiful - Serge Poyotte (moyen métrage 45mn)
14h45 - Donoma - Jean-Loup Carrenard (long métrage 2 h 15)
16h45 – Echanges avec les réalisateurs
Soirée – Cinéma le TOUCAN
19h-22h
19h - Guyana blood– Cédric Simoneau (moyen métrage 30 mn)
19h30-Des hommes et des dieux – Anne Lescot (documentaire 52mn)
20h30- Les amours d'un zombi fiction -interdit au – de 16 ans - Arnold Antonin (long métrage 1h30 mn)
Dimanche 10 avril 2011
Kourou (Médiathèque) clôture
07 avril 2011 : projections en direction du public scolaire
9h-11h10 : Sélection de films, Présentation itinérante du cinéma de la caraïbe
• 20 ans – Barbaro J.Ortiz (15mn) – Cuba/court d’animation
• Le voyage le plus long de Rigoberto Lopez – Documentaire (25mn)
• Ame Noire – Martine Chartrand (10mn) – Court d’animation
• La vie rêvée de Sarah (27mn) – Giscard Bouchotte – documentaire
• Le chemin de la mémoire de Frantz Voltaire (52mn)
14h-16h :
14h- Orpailleur de Marc Barrat (1h30)
15h30- Toussaint Louverture, le napoléon noir – Tyrode St Louis (26mn)
08 avril 2011 : projections en direction du public scolaire
9h-11h :
- Ayiti men chimin libèté ? de Arnold Antonin (1h50) – 1er long métrage haïtien
14h-15h10 :
• Kweti Kwéti Olivier Sagne(20mn)
• Poto mitan de Renée Bergan et Mark Schuller (50mn)
Kourou (Médiathèque) soirée de clôture
Cinéma et réalités : communication du parrain
18h -21h20 :
18h - Le chemin de la mémoire – Frantz Voltaire (documentaire 52mn)
19h - Jacques Roumain, la passion d’un pays – Arnold Antonin (documentaire 114 mn)

Olivier Sagne
Réalisateur guyanais, né le 13 juillet 1984 à Montpellier.
En 2006, il suit un cursus de Lettres Modernes à l'université des Antilles et de la Guyane. En 2007, il entre à l'ESRA. Durant ses études, il est amené à réaliser deux court-métrages qui le font remarquer[1].
En 2009, il est primé à Cannes lors du concours du meilleur scénario d'outre-mer, où il a obtenu le premier prix avec son scénario Sweet Micky[2], [3].
En 2010, Olivier Sagne quitte l'ESRA et se consacre entièrement à la mise en scène.
Filmographie
Réalisateur
• 2010 : La Posture de L'enclume (court-métrage)
• 2008 : Casting (court-métrage)
• 2007 : Handstorming (court-métrage)
Assistant de mise en scène :
• 2010 : Échange d'identité de Dominique Farrugia (3e assistant réalisateur)
• 2009 : 600 KG d'Or pur de Éric Besnard (3e assistant réalisateur)
• 2008 : Orpailleur de Marc Barrat (3e assistant réalisateur)
Autres réalisations
• 2009 : Alchimie Project (film expérimental d'Olivier Sagne et Mirtho Linguet, photographe). Ce projet a reçu le label Année Européenne du Dialogue Interculturel[4]
• Spot Prévention SIDA diffusé sur Télé Guyane : Réalisation d'Olivier Sagne.
Scénario
• Sweet Micky d'Olivier Sagne. Lauréat et premier prix du 7e prix Hohoa, concours de scénario d’outre-mer
Anne Lescot
Anne Lescot est née en France en 1969 de père haïtien et de mère française. Après une maîtrise en Histoire de l'art en Histoire, elle travaille dans plusieurs galeries d'art parisiennes et organise l'exposition Haïti : entre art et vodou. Parallèlement elle poursuit des études en anthropologie et pendant 10 ans se consacre à la recherche sur le vodou, préparant une thèse de doctorat à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes à Paris. En 1997, elle s'installe en Haïti et participe au projet UNESCO de la Route de l'esclave en organisant des séminaires sur l'enseignement de la traite négrière et en collaborant au colloque sur l'insurrection des esclaves à St Domingue le 23 Août 1791. Elle travaille avec la galerie Bourbon-Lally, principal lieu de découverte et d'exposition des artistes "d'avant garde" haïtiens. En 2001, elle crée avec Laurence Magloire, Digital LM Film Productions et produit plusieurs reportages sur la culture haïtienne pour la télévision canadienne (ARTV et La Société Radio Canada). En 2002, elle coréalise le documentaire Des hommes et des dieux, qui aborde la problématique de l'homosexualité et sa perception dans le vodou. Après plusieurs années en Haïti, où elle a produit et réalisé plusieurs documentaires sur la culture haïtienne, elle est revenue en France en 2002, et a créé le Collectif 2004 images afin de promouvoir la culture haïtienne. Anne LESCOT conçoit avec Guetty Félin à Paris et en Seine Saint-Denis (juin/juillet 2004) le projet "Haïti en Seine" : exposition et festival de films autour de la culture haïtienne.
Elle coordonne le festival de films Écrans d'Haïti qui se déroule successivement à New-York, Paris et Port-au-Prince.


filmographie

Haïti : Des hommes et des Dieux 2002
Réalisateur
Lwa yo voye rele'm 2001
Réalisateur
Horizons Lointains : Haïti 2009
Réalisateur
Synopsis
HAÏTI : DES HOMMES ET DES DIEUX

Anne Lescot, Laurence Magloire
Haïti | 2002

Ce documentaire de caractère ethnographique, tourné en Haïti, décrit un certain groupe d'individus: les homosexuels et travestis, dans un contexte donné: le vodou. La mise en relation de ces deux mondes nous conduit dans un univers symbolique particulier, où les non-dits de la société civile donnent à s'exprimer, parfois dans la plus grande extraversion et théâtralité, parfois avec une émotion profonde. Une émotion reflétant la quête de sens et de reconnaissance d'individus marginalisés dans un pays où l'évocation de l'homosexualité, et qui plus est du travestissement, reste encore tabou.
Le vodou devient alors un espace libérateur, d'expression ou chacun, quelque soit son orientation sexuelle peut trouver protection et réconfort. Grâce à des personnages sensibles et attachants, le spectateur progresse peu à peu dans un monde spirituel complexe et fascinant.
Ce film novateur est le premier du genre à lier ces deux sujets sensibles et résolument actuels.

FESTIVALS

2009 | World Nomads Haiti | NEW YORK, USA | May 5, 12, 19, and 26, 2009 | French Institute Alliance Française, 22 East 60th Street, NYC | * Sélection "Maysles Institute Haïtien Documentary Series"

- Le regard des haïtiens du pays - sélection Ecrans d'Haïti octobre 2004

- Vues d'Afrique, Montréal, Canada. Prix Télé-Québec Chantal Lapaire pour le documentaire " faisant le mieux avancer les mentalités du Nord. (avril 2002)

- Festival Gay et Lesbien de New-York, USA. (juin 2002)

- Image et nation, Montréal (septembre 2002)

- African Diaspora Film Festival, New-York, USA (nov.-dec 2002)
HORIZONS LOINTAINS : HAÏTI
Haïti | 2009
Tel un Lonely planet littéraire, une collection documentaire menée par Patrick et Olivier Poivre d'Arvor qui explorent un pays à travers ses auteurs. Ce soir : Haïti, avec comme guide l'écrivain Gary Victor.

À chaque fois, c'est un voyage particulier où les librairies tiennent lieu d'office de tourisme, et les écrivains de guides inspirés. Cette collection imaginée par Patrick et Olivier Poivre d'Arvor nous invite à visiter un pays par le prisme de ses auteurs et de leurs écrits. Guidés dans ce deuxième volet par l'écrivain Gary Victor, ils nous entraînent en Haïti, l'un des pays les plus pauvres du monde, qui fait preuve, paradoxalement, d'une vitalité littéraire exceptionnelle. De l'aîné des écrivains haïtiens René Depestre (Hadriana dans tous mes rêves) à Yanick Lahens en passant par Lyonel Trouillot et Franketienne, ils vont à la rencontre de ces femmes et de ces hommes qui, à travers leurs mots, font de cette île un véritable continent-monde. Tous nous parlent avec émotion d'exil, de créolité, de poésie et d'humanité

Marc Barrat
Né en Guyane, Marc Barrat quitte sa terre natale à l’âge de 15 ans pour la France. En 1987, après des classes de Lycée et un baccalauréat obtenu à Montpellier, il s’inscrit à l’École supérieur de réalisation audiovisuelle de Paris.
À partir de 1990, il travaille comme assistant réalisateur sur des spots publicitaires et de nombreux longs-métrages pour le cinéma et la télévision, dont « Jean-Galmot Aventurier » et « Le Vieux qui lisait des Romans d’amour », deux films tournés en Guyane. Parallèlement à ce parcours d’assistant réalisateur, il se lance dans la réalisation avec son premier court-métrage : « Le blues du Maskilili » qu’il écrit, produit et réalise en 1998. Tourné en Guyane ce film de 20 minutes sera sélectionné dans une vingtaine de festivals français et étrangers, primé à cinq reprises, et recevra le prix de qualité 1999 du CNC.
En 2001, le ministère de la santé lui confie la réalisation d’une série de 5 court-métrages de prévention pour la lutte contre le SIDA en Guyane, intitulé Alex et Bladas. L’impact positif de cette première campagne multi-diffusée sur RFO conduit le ministère de la santé à lui commander une deuxième série de 3 courts-métrages pour 2002, et enfin une troisième série « Témoignages » de 5 films en 2004.
Ces derniers films seront diffusés par Canal + en Avril 2005. À l’occasion de ce travail de commande, il fait la connaissance d’Apsita Berthelot-Cissé, scénariste avec qui il coécrit ces 13 courts-métrages.
En 2003, fort de cette rencontre, il propose à sa coscénariste de développer un traitement de long-métrage qu’il a écrit et qui reprend le thème principal du court-métrage Le blues du Maskilili. Cette nouvelle collaboration donne la première version d’une continuité dialoguée intitulée Décantation.
En septembre 2003, ce scénario figure parmi les lauréats des « Trophées du Premier scénario, promesse de nouveaux talents », concours organisé par le Centre National de la Cinématographie (CNC). Le texte réécrit portera le titre de « ORPAILLEUR » une quête initiatique et écologique.
Après avoir initié et coécrit le documentaire « Amazone Flows », fin 2008, après une longue période de développement et de recherche de financement il réalise « ORPAILLEUR », long-métrage, produit par la société Mat films et France 3 Cinéma avec la participation de Canal + TPS Star.
Le film entame d’abord une belle vie dans les festivals internationaux, il sera sélectionné notamment à la Mostra de Sao Paolo, Richmond, Otawa, Viareggio, Manaus, Paris entre autres et obtiendra le prix du meilleur acteur du festival du film Francophone d’Angoulème en 2009.
En février 2010, le film sort aux Antilles-Guyane et rencontre un beau succès en particulier à Cayenne où il arrivera deuxième du box office juste derrière Avatar.
La distribution nationale du film en Juin 2010 (pendant le psycho drame de la coupe du monde de football) sera elle bâclée par un distributeur frileux et peu scrupuleux des engagements pris.
Synopsis Orpailleur
Rod, jeune Parisien d´origine guyanaise, Gonz, son ami d´enfance des cités et Yann, une jeune guide touristique militante écolo se retrouvent au coeur de la forêt amazonienne, pris dans un engrenage, entraînés au bout du fleuve, dans le milieu hostile et archaïque des chercheurs d’or clandestin.

Frantz Voltaire
Droits réservés
Directeur du Centre international de documentation et d'information Haïtienne Caraïbéenne et Afro-Canadienne (CIDIHCA). C'est aussi un historien et politologue. Frantz Voltaire a travaillé à la production et à la réalisation de plusieurs documentaires dont "Potoprens se pa m" 1999 sur le bicentenaire de la ville de Port-au-Prince et "Les chemins de la mémoire".

Filmographie récente :
- Les Chemins de la mémoire, 2002, 52'
- Le Pélerinage de Thomassin, 2003, 52'
- Au nom du Père... Duvalier, 2004

Il prépare un documentaire sur les musiciens haïtiens des années 1950, Musique maestro


Films

2002 Chemins de la mémoire (Les) L'histoire d'Haïti, de la première moitié du vingtième siècle jusqu'à l'avènement au pouvoir de François Duvalier. Les témoignages et documents d'arch [...](Cinémathèque Afrique (Cultures France)/Collectif 2004 Images) Frantz Voltaire est associé(e) à ce film en tant que réalisateur.

Synopsis
Chemins de la mémoire
L'histoire d'Haïti, de la première moitié du vingtième siècle jusqu'à l'avènement au pouvoir de François Duvalier. Les témoignages et documents d'archives sont ponctués de musique d'époque et offrent une image plurielle d'Haïti à travers littérature, danse, peinture...

Un film fait d'interviews et d'images d'archives racontant l'histoire d'Haïti (1915-1957) de la première moitié du vingtième siècle à l'avènement de la présidence de François Duvalier. La deuxième partie de ce film est sortie à l'automne 2004.





Véronique Kanor
La femme qui passe
Production déléguée : Palaviré Productions
Synopsis
Dans un vieux cimetière créole, un homme et une femme trompent leur solitude en se racontant des histoires d'amour.
VÉRONIQUE KANOR
Tél : 06 96 33 11 37 / Quartier La Ferme – 97229 – Les Trois-Ilets / Martinique
veronique.kanor@club-internet.fr

Scénariste/réalisatrice - FILMS DE FICTION
Scénariste-réalisatrice
C’est qui l’homme ? (26’), comédie sur l’identité masculine - Iloz Productions, juin 2008
Avec David Gabourg, Sandra Nkaké, Christian Julien et Salim Kechouiche
Diffusion : France 2, décembre 2008
La Noiraude (29’), comédie sur l’identité antillaise - Bouquin Affamé Productions, 2004.
Avec Firmine Richard, Daniély Francisque, Edouard Montoute, Ménélik, Aïssa Maïga et Aïssatou Thiam.
Diffusion : France 2 (2006) et France Ô (5 fois en 2005)
Festivals : Quintessence, Saint-Barth’s film festival, Jakmel Film Festival…
Scénariste (en production)
La Femme Qui Passe (20’), chassé-croisé amoureux. Palaviré Productions
Chimen-chien (téléfilm de 90’), comédie sur les origines et l’identité - Mat Films Productions
Scénariste (en écriture)
Entre midi et deux (20’), comédie déjantée sur le mariage
Ti-Jean sans horizon (long-métrage), road-movie entre deux jeunes paumés
Régina (long-métrage), comédie dramatique sur les velléités indépendantistes

Journaliste/réalisatrice - MEDIA
Réalisatrice télé
Dans le Pitt (quotidienne, 6’), émission culturelle - RFO Martinique, depuis 2006
Mon CV filmé (5 X 2’) France Ô, 2006
Mini-clips (16 X 20’’), promotion de l’identité de la chaîne - France Ô, 2005
Cultures Sud (40 X 6’), agenda culturel - France Ô, 2000.
Journaliste télé
JT RFO Martinique, sujets d’actualité, 2005
À vrai dire, sujets info-conso - TF1, 2002
C dans l’air, sujets d’actualité - France 5, 2001
Outremers, sujets culturels - France 3 / RFO, 2001
Animatrice télé
La nuit des Antilles, reportages sur les traditions ultramarines - France 3, 2002
Diaspora, chronique culturelle - CFI / France Ô, 2000
Réalisatrice radio
Melting Popote (60’), émission culturelle - Média Tropical, 1998
Journaliste de presse écrite
Portraits d’artistes, Open Mag, 2006
Sujets de société, Bicoz, 2002
Chroniques musicales, mzz.com, 2001
Sujets culturo-culinaires, Muteen, 2000
Conceptrice et rédactrice en chef
Rebelle, Fanzine orléanais, 1995
Prix du « Meilleur journal de la presse jeune et amateur » décerné par J.Presse

Stana Roumillac
joue le rôle de Zoé Léonard dans la série Plus belle la vie depuis 2009
Théâtre

- 2005 : Combat de femmes
- 2004 : L'impromptu du palais royal de J Cocteau
- 2004 : Médée
Télévision

- 2009 : Plus belle la vie (France 3)
- 2008 : Brigade Navarro (TF1)
- 2008 : "Les Bleus" Réal. Didier Le Pecheur
- 2008 : Diane, Femme Flic
- 2007 : Diane, Femme Flic
- 2007 : Cellule Identitè & Innocente
- 2006 : Joséphine Ange Gardien
- 2006 : Une femme d'honneur (Erreur de jeunesse)
Cinéma

- 2008 : Le bonheur d'Elza
- 2005 : Little Gang
- 2005 : La dernière passe
- 2005 : No way
- 2004 : Love me 2030
Fréderic Tyrode St Louis :Toussaint Louverture le Napoléon noir
Considéré comme le premier général noir de l'armée française, le père de
l'indépendance d'Haïti Toussaint Louverture est mort en avril 1803, incarcéré
au Château de Joux dans le Haut-Doubs, qui a célébré le bicentenaire de sa
disparition tout au long de l'année 2003.



Un film d'Antoine Lassaigne et Frédéric Tyrode Saint-Louis
réalisé par Antoine Lassaigne
Une coproduction France 3 Bourgogne Franche-Comté/RFO/Beau comme une Image

Giscard BOUCHOTTE
S’est d'abord fait connaître comme critique au sein de plusieurs organes de presse (AICA, Le Nouvelliste, Haïti en Marche, Le Monde). En 1998, il reçoit un prix littéraire pour sa nouvelle "Blackout", publiée aux éditions Mémoires à Port-au-Prince, puis traduite en espagnol pour la revue Casa de las Americas. Depuis quelques années, il écrit plusieurs textes. Après des études en Sciences Politiques à Paris, Giscard travaille aujourd'hui dans le cinéma. Son film "La vie rêvée de Sarah" est sorti en 2008.
Films
2008 Vie rêvée de Sarah (La) Le village de Mahotière, dans le sud-est d'Haïti, se révèle à nous comme un Eden protégé par les dieux. Malgré la pauvreté des habitants, on est loin [...] Giscard Bouchotte est associé(e) à ce film en tant que réalisateur
Court métrage | 2008 Vie rêvée de Sarah (La)

Synopsis :
Le village de Minotière, dans le sud-est d'Haïti, se révèle à nous comme un Eden protégé par les dieux. Malgré la pauvreté des habitants, on est loin de l'âpre misère de Port-au-Prince. Sarah, en reine des lieux, y a élu domicile depuis quelques années. A partir de ce portrait intimiste, ce film bouleverse beaucoup d'idées reçues sur Haïti. Comment pour un Occidental non averti faire la différence entre Cité Soleil, bidonville sans foi ni loi de la capitale et Minotière, "le pays d'en dehors" comme disait Gérard Barthélémy ?
A l'heure où il est question d'émeutes de la faim, ce film décrit la vie de gens simples, dans leur rapport direct avec la nature, tout en se gardant de tomber dans l'angélisme. Comment vivre dans de telles conditions en 2008, dans un dénuement aussi extrême et préserver le secret du bonheur ? Sarah, comme Haïti, du perron de sa porte, partage avec nous un peu de sa mémoire et regarde passer le train de la modernité…


Serge POYOTTE
Cinéaste guyanais réalisateur de "Bon Na Rien" et "Beautiful" (2009), une comédie romantique et fantastique faisant un clin d'œil à l'illustre Léon Gontran Damas.

Films
Moyen métrage | 2009 Beautiful Road-movie. Moyen-métrage Réal : Pélagie Serge POYOTTE Chef Opérateur : Denis GRAVOUILLE ACTEURS Greg Germain Ricky Tribord (Sizo) Camill [...](Palaviré Productions) Serge Poyotte est associé(e) à ce film en tant que réalisateur
2008 Ma déclaration d'amour, un petit conte créole de Pélagie Serge POYOTTE Court-métrage tourné en HD Production : Palaviré Prod(Palaviré Productions) Serge Poyotte est associé(e) à ce film en tant que réalisateur
Moyen métrage | 2007 Bon Na Rien produit par LES PRODUCTIONS DE LA LANTERNE-Cinéma d'Ici Cinéma d'Ailleurs (Guyane) 2006-Festival du Cinéma d'Afrique et des Isoles (Réunion) 2007 [...] Serge Podote est associé(e) à ce film en tant que réalisateur.
Synopsis

Manuel fait la connaissance de Lydie, une jeune femme mystérieuse et très séduisante. Avec l’aide de son ami Sio, originaire de Georgetown et admirateur du poète de la Négritude, Léon Gontran Damas, Manuel est bien décidé à revoir Lydie qui vit à Saint-Laurent du Maroni. Seulement voilà, sur la route en direction de Saint-Laurent, les deux amis font des rencontres étranges qui vont à jamais changer leurs perceptions de la vie…

Une nouvelle étoile cinématographique a brillé samedi 11 décembre 2010 au cinéma le Toucan.
Accompagné de ses acteurs - Evelyne Guillaume, Serge Abatucci- et des Daïti Boys, Pélagie Serge Poyotte a convié le public présent en nombre, à une réflexion sur le sens de l'Amitié et des croyances mêlant la vie et la mort.
C'est sur la trame des œuvres de Léon Gontran Damas, que se base le parcours initiatique des deux personnages de l'histoire. Le conte "Veillées noires, Contes nègres de Guyane" a une place prépondérante dans ce court métrage. Il semble être le fil conducteur de tout ce qui s'y passera.

Synopsis de Bon na rien
C’est une tranche devie, l’histoire d’un jeune homme prénommé David qui entretient des relatiopns difficiles avec sa mère et sa sœur.Il traîne souvent avec ses 4 amis d’enfance.Ils ont beaucoup de projets en tête, mais renvoient à leur entourage une image de bons à rien .



Films de la présentation itinérante de la Caraïbe


Barbaro J Ortiz : 20 ans (court animation)

Une femme qui se cramponne à un passé heureux, tandis que son présent est bien différent .20ans d’indifférence et maltraitance sont preuve de l’amour de cette femme .Elle fait l’impossible pour attirer l’attention de son mari

Alex Cotrell : Milk (lait)
Jason et Antoine, deux garçons de 8 et 10 ans respectivement, sont les enfants d’un couple modeste originaire de Saint Andres, et quoi habite au sud de l’ile. Joseph le père est au chômage depuis quelques jours ; Le matin, il se querelle avec sa femme Wanda car il n’y a plus de lait, la seule chose qu’ils avaient pour le petit déjeuner. Les enfants font du tintamarre en jouant dans la maison et l’ambiance devient lourde et brûlante ? Donc, les parents leur demandent de jouer dehors ? Les enfants s’éloignent, ils trouvent quelque chose qui peut changer leur vie

Bergand / schuller : Poto Mitan
Le point de référence : la vie de cinq courageuses femmes travailleuses haitiennes.Poto mitan donne un visage humain à l’économie globale. L’histoire personnelle de chaque femme, explique la globalisation néolibérale : quelles sont ses incidences sur Haïti

Martine Chartrand : Ame noire
Le récit que transmet une vielle dame à son petit fils fait défiler sous nos yeux une succession de tableaux peints directement sous la caméra .L’enfant marche dans les traces de ses ancêtres pharaons ; il entend sous le baobab, le griot chanter l’exploit des rois. Puis à l’appel des percussions annonçant le commerce triangulaire de l’esclavage, il vogue d’exil en exil, des Antilles aux neiges des Amériques

Dominique Duport : Sous la feuille (Anba fey)
Court métrage de fiction très imaginatif met l’homme face à face avec ses propres peurs. L’homme peut endommager la nature mais …… et vice
versa ?

Andrew Devis : Anancy et le sens commun
On ne peut pas garder le sens commun de tout le monde dans une courge.

J LOUP Carrenard

Donoma le film à 150 € qui va valoir de l’or tant l’idée de base est originale et courageuse. C’est l’histoire d’un homme, qui veut faire du cinéma et qui s’en donne les moyens sans les avoir eu de prime abord. C’est l’histoire d’un film qui se fait autour d’une envie et d’une passion et de par la rencontre d’autres hommes et de femme qui acceptent de jouer le jeu. C’est l’histoire de Djinn, le réalisateur qui sera aussi à la caméra, à la lumière, au son et au montage. C’est l’histoire d’une belle histoire, déjà récompensé par de nombreux prix et sélectionné par l’Acid dans le cadre du festival de Cannes. Jean Marc Lebeaupin
Donoma entrelace trois histoires d’amour :
Une enseignante s’engage dans une relation ambiguë avec le cancre de sa classe de lycée professionnel. Une jeune femme découvre l’amour en court-circuitant tous ses critères conscients et inconscients de choix, en sortant littéralement avec le premier venu. La dernière histoire met en scène une jeune fille agnostique qui va être amenée à se poser des questions sur la religion chrétienne. Elle va au cours de son questionnement rencontrer un jeune homme un peu marginal et très croyant. Toutes ces histoires se croisent sans s’influencer, et trouvent une symbolique dans le lever de soleil qui donne son nom au film : Donoma (Le jour est là).



Jean–Claude Bourjolly : Tropicana D’Haiti
Synopsis

TROPICANA D’HAITI UNE HISTOIRE DE GENERATIONS
Est un bref résumé de plus de 40 ans d’existence de l’orchestre. Un regard objectif sur les événements étroitement liés à l’histoire d’Haïti.
De 1963 à 2010 le film évoque les moments importants, des informations inédites sur l’existence même sans parler de l’évolution du compas (Rythme Musical Haïtien).
Natif du nord d’Haïti (Cap Haïtien) Tropicana au coté du grand orchestre septentrional représente un des fleurons qui justifie l’orgueil des gens du nord et du reste du pays et de la diaspora.

MG Stephenson
Synopsis 97300 Cayenne-city

97300 cayenne city a été diffusé en 2002 et tourné en juillet aout 2001 avec une équipe entièrement locale, sur toute la chaine de production d'un téléfilm. Des acteurs et des techniciens locaux qui effectuaient là leur première expérience pour la plupart. Le film a été tourné à Cayenne avec la participation active de la mairie et le soutien financier de la région. plus de 200 personnes (dont une trentaine de partenaires privés), techniciens, régisseurs, décorateurs, stylistes etc... ont travaillé au final pour rendre ce produit.

Cayenne city: une tranche de vie de deux jeunes femmes guyanaises, amies d'enfance, alors qu'elles traversent des moments qui vont bouleverser le cours de leur vie...
Dialogues: Lyne Marie Stanley
Musique: Francis Nugent
Images: Séffian Deie
Son: Henri Loupec
Lumière: Franck Derathe
Montage:Sylvian Chen Kuo Chang
Scénario et réalisation Marie-Guyane Stephenson
Avec:
Gwenaelle Théolade, Laurent Luherre, Tony Mont Louis, Jean-Marc Aimable, Séverine Hery Carasso
Producteur exécutif: Marc-Philippe Coumba
Dominique Maestrati : l’or de Guyane


Scénario et Réalisation
Dominique MAESTRATI
Documentaire de 52 mn
Note d’intention
Extraire de l’or, oui mais à quel prix ? Derrière le jeu de mots “ le prix de l’or”, le documentaire à l’ambition de mettre en lumière les enjeux, et les conséquences de l’exploitation aurifère en Guyane.
Un orpailleur ( avec qui j’avais noué des contacts lors d’un précédent documentaire en Guyane ) nous servira de guide. Avec lui nous découvrirons d’autres exploitations ( légales et clandestines ), et la problématique historique, économique, judiciaire de l’exploitation de l’or grace aux différents intervenants que nous rencontrerons : policiers, gendarmes, historiens, élus, orpailleurs, syndicalistes, écologistes, Préfet, Procureur, médecins, chefs de tribus.
Le spectateur pourra alors, de façon ludique et pédagogique saisir les problématiques complexes de l’exploitation aurifère.
Le film interroge le mythe du chercheur d’or, non pour le traiter chronologiquement ou historiquement dans l’histoire de l’humanité, mais pour questionner cette part d’enfance, cette chasse au trésor qui reste en nous, pour faire surgir la réalité, entre ombre et lumière, entre soif d’aventure et apreté du travail, avec le combat quotidien contre le fleuve et la terre, les problèmes de sécurité, les vols, les agressions, les tensions ethniques, les flux migratoires induits, et le paradoxe de la grande misère des orpailleurs illégaux ( les “garimpeiros” ) qui les pousse à quitter leur pays, Surinam ou Brésil pour venir en Guyane malgré les dangers qui les guettent.
Au fil du documentaire, nous rencontrerons la passion, les doutes, les peurs, les rêves, les déceptions, les bonheurs. Nous aborderons aussi la part sombre de ce métier, avec la déforestation, la pollution, la violence. Car sous le brillant doré des paillettes étincelantes, émerge la noirceur de la pollution.

Le but étant, de montrer qu’au delà de l’aventure humaine quelquefois enthousiasmante, les résultats atteints sont plutôt minces, et le plus souvent dommageables pour la nature et les hommes. Car toute activité n’ayant pour but qu’un enrichissement immédiat, et qui ne s’inscrit pas dans un projet à long terme de développement durable, est néfaste socialement, culturellement et économiquement.
Lionel Meta
Métaphore du manioc (La)
Cassava Metaphor (The)
Court | France | 2010
avec Mata Gabin, Daniel Ndo, Ricky Tribord


Descriptif
Yaoundé, à l'aube. Coco, camerounais d'une vingtaine d'années, conduit dans son taxi une jolie jeune femme. Sur la route de l'aéroport, il lui fait la cour. Mais celle-ci paraît absente. Mélancolique, elle regarde les rues de la ville qu'elle quitte.
Réalisateur : Lionel Meta
Acteurs :
Ricky Tribord (Chauffeur de taxi), Mata Claudine Gabin (Passagère), Daniel Ndo (Policier)
Scénariste : Lionel Meta
Producteur étranger : Adrien Tsague
Directeur de la photo : Christophe Larue
Ingénieur du son : Olivier Roux
Directeur de production : Adrien Tsague
Monteur : Fabien Wouters
Monteur son : Olivier Roux
Scripte : Pascaline Vion
Décorateur : Gérard Mbella
Auteur de la musique : Olivier Bessaignet
Costumes : Mama Vero
Effets spéciaux : Angelos Angelidis
Mixeur : Olivier Roux

Court-métrage
Comédie dramatique, Fable
Thèmes : Rencontre

Langue de tournage : Français
Nationalité : Majoritaire français (France, Cameroun)
Production déléguée : Ether Productions
Production étrangère : Entre 2 Mondes

Année de production : 2010
Durée : 15min
Numéro de visa : 124.844
Formats de production : Hd
Format de projection : 35 mm - Béta numérique
Type de couleur : Couleur
Cadre : 1,85
Format son : Dolby sr

Sélections festivals
> Festival du film de Tampere - 2010 :
- Compétition internationale
> Festival international du court-métrage de Palm Springs - 2010 :
- Compétition internationale
> Festival norvégien du court-métrage de Grimstad - 2010 :
- Compétition internationale

Willy Rollé
Filmographie:
A Day in the Life of Mister O., 2009 (7 min., 16 mm) Real. Kristijan Kolak
Assistant-Réal, Acteur
Family Planning (KinderWunsch), exil production, 2009 (12 min., RedOne, 2K) scénario, réalisation, production
La Chevauchée infernale, Filmakademie Ludwigsburg et BR (Télévison bavaroise); 2008. (30 min., 16 mm)
Assistant de production, Location Scout

En pratique, Filmakademie Ludwigsburg, FEMIS & ARTE; 2007. (7 min., 16 mm)
Mo et un Clown nommé Paul, Filmakademie Ludwigsburg; 2007. (20 min., HD-Cam)
Changes, spot publicitaire, École supérieure de communication, Stuttgart; 2007. (90 sec., HD)
Adam viré, O2-Contest 06; Nomination
(60 sek., mini DV)
Scénario, Réalisation, Production, Montage
Par hasard…, Filmakademie Ludwigsburg, FEMIS et ARTE; 2006. (7 min., 16 mm)
Douce Nuit, Ecole supérieure de communication, Stuttgart et SWR (Sud-Ouest Télévision); 2004. (7 min., DVCPRO)
L’amour est aveugle, Telecinco; 2003. (60 sec., mini DV)
Residencia, Social Spot; 2003. (30 sek., Betacam)
VideaLab, Institutionnel; 2002. (7 min., mini DV)
Synopsis: KINDERWUNSCH – FAMILY PLANNING - PLANIFICATION FAMILIALE

La Terre 22ème siècle. Un couple recoit un enfant de l'entreprise GenTech BDB. JOSEPH qui ne savait rien de l'affaire s'en prend à sa compagne MARIE....

Raoul Peck
Biographie
LNé en 1953 à Port-au-Prince (Haïti). Ses parents échappent avec lui à la dictature haïtienne de Duvalier en s'installant au Congo. Raoul Peck poursuit des études d'ingénieur aux Etats-Unis, France et en Allemagne. Il se tourne ensuite vers le journalisme, la photographie et le cinéma.
Sometimes in April, salué par la critique internationale, était en sélection officielle au prestigieux festival du cinéma de Berlin 2005. Moloch Tropical (2009), shakespearien et inspiré, ne fait que confirmer son immense talent.
En 1994, il obtient le prix Nestor Almendros "Human Rights Watch" pour l'ensemble de son travail en faveur des Droits de l'Homme. De 1995 à 1997, il est Ministre de la Culture de la République d'Haïti. Il devient ensuite Président de la "Commission d'Aide au Cinéma Fonds Sud" (France), avant d'être nommé en janvier 2010 Président de la prestigieuse école de cinéma la FEMIS (Paris).
Son œuvre est radicalement engagée politiquement et socialement, avec pour thème récurrent l'héritage de la dictature post-coloniale.
Il vit actuellement entre Berlin, New York, Paris et Haïti.
Synopsis : le Profit et rien d’autre

"Je viens d’un pays où les chiffres ne veulent plus rien dire. Bill Gates pèse 90 milliards d’Euro, soit le PNB d’Haïti pour les 30 ans à venir… Il y a des pays où les pauvres vendent leurs organes au plus offrant, où on vend ses enfants, parfois son vote. Et puis d’autres où on monnaye sa conscience selon le cours de la bourse. Qui a dit que l’économie était au service de l’homme ? Je viens d’un pays qui techniquement n’existe pas. Comme les 2/3 d’une planète vendue pour une poignée de dollars." De Port-à-Piment, petit village haïtien, Raoul Peck lance dans « Le profit et rien d’autre » une réflexion sur la notion de profit à l’heure de la mondialisation.

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Véronique Chaïnon

« COEUR D’AMAZONIE »
Proposé par Bérénice production
Auteur et réalisation : Emmanuelle DAUDE
Documentaire de 52 minutes
Thème : Regards d’humains sur la conservation et
le développement de la Biodiversité en Guyane

Note de la productrice
Notre propos à travers ce film est de parvenir, tout en mettant l’accent sur la
diversité des ressources naturelles (animales, végétales, marines, etc.…) et des
transformations et applications possibles, à démontrer que conservation et
développement ne sont pas obligatoirement antinomiques : il s’agit de développer les ressources tout en pensant à leur conservation et à leur renouvellement afin de pouvoir continuer à les exploiter aujourd’hui et demain.
En tant que productrice sud-américaine et européenne, je tenais avant tout à
mettre en avant les spécificités amazoniennes, à prendre en compte la dimension
humaine de la Guyane à travers son histoire, son brassage pluriethnique et ses
paysages.
En termes d’écriture, cela se traduisit par de longues discussions avec la
réalisatrice afin de parvenir à trouver ensemble la meilleure façon de montrer une double vision de la biodiversité amazonienne, internationale et également de
l’intérieur.
C’est donc tout naturellement que notre choix s’est porté sur un vieil homme
aux traits brunis par le soleil, aux rides chantantes et ayant un amour immense de sa terre.
Ce vieil homme, sorte de fil rouge du documentaire, nous a confié avec ses
mots, avec son coeur, son ressenti par rapport à la problématique liée à la nature, à l’environnement, à l’agriculture, à l’orpaillage, à la pollution et au développement
durable.
D’où un double regard sur le sujet : le regard occidental et le regard des
enfants du pays qu’ils soient créoles, amérindiens, hmongs, brésiliens, métropolitains ou noirs marrons.
Parallèlement à ces témoignages, nous avons recueilli les avis de politiciens,
de spécialistes de la DIREN ou d’autres institutions en charge de la protection de l’environnement, du président du Conseil Régional, d’un haut responsable du
premier Parc National Naturel de la Guyane, etc.…
Plus qu’un documentaire, ce sujet se veut une véritable invitation à la
découverte des richesses naturelles et culturelles guyanaises et à leur préservation tout en mettant l’accent sur la façon dont la population locale ainsi que les autorités appréhendent la biodiversité dans notre département.
Synopsis
La Guyane est un immense territoire français de 86 504 km2 situé sur le continent sud américain. Il est couvert à plus de 96% par la forêt équatoriale et reste parmi les plus diversifiés et les moins touchés écologiquement du monde. Aujourd’hui cette forêt primaire à la biodiversité inouïe est protégée par un tout nouveau parc national et par six réserves naturelles.
La création de ce parc n’a pas été sans susciter quelques heurts parmi les
nombreuses populations locales concernées. Entre protection de la nature et
revendications sociales, quel équilibre la région de Guyane va t-elle choisir ? La
question des droits territoriaux est-elle un préalable à celle de la protection de la nature ? La Guyane joue-t-elle un premier rôle au niveau international pour la gestion durable de la forêt humide ? Quelle est la problématique de sa conservation et de son développement ?
Mais surtout comment les guyanais voient-ils « leur nature », avec laquelle ils ont
toujours vécu et qu’ils côtoient tous les jours ?



CEDRIC SIMONEAU : GUIANA BLOOD

PROTEGER SA FAMILLE OU SE FAIRE TUER
• Durée : 47 min
Casting : Anthony HILAIRE( animateur télé et radio Guyane première) dans le rôle de ANX
FLEOT (Chanteur reggae-dancehall Guyanais),dans le rôle de Lil NEG
JEAN-PHILIPPE GITTENS dans le rôle de ONE BLOOD, Roger Vaiti ( Orpailleur) dans le rôle de Mr manchez,
Nathalie EMMANUEL,Chantal MITCHELL,Marie-pierre CONTOUT
• Genre : Action dramatique
• Auteur-Réalisateur : Cedric SIMONEAU
• Production : ALASANI PICTURES,TPK PRODUKTIONS et GOMBO FILMS
• Sortie DVD : Courant 2011
GENERIQUE :
ALASANI PICTURES TPK PRODUKTION GOMBO FILMS présentent
"GUIANA BLOOD" Un film de CEDRIC SIMONEAU
avec ANTHONY HILAIRE FLEOT JEAN-PHILIPPE GITTENS CHANTAL MITCHELL MARIE PIERRE CONTOUT MELANIE LAMA-LIMON GERROLD POLONY MAîC GRANT NATHALIE Emmanuel ROGER VAITI STEVEN COLOMBINE RUDY St-LUCE VALIEN.T HILEFF MC AL AMADEUS MACKWEEN Décor DOMINIQUE SOW Images CEDRIC SIMONEAU JEAN PASCAL ZADI KENSAY Son RODRIGUES TISSERAND CHRISTOPHE PERFECT Montage CEDRIC SIMONEAU Musique originale BEATSTORMZ TIDOBERMAN Scénario de CEDRIC SIMONEAU JEAN PASCAL ZADI NAHEL LAMA Dialogue CEDRIC SIMONEAU JEAN PASCAL ZADI NAHEL LAMA Co-realisation JEAN PASCAL ZADI

LE PITCH
Anx, se fait du souci pour sa famille, Son voisin Mr Manchez,s’est fait tué par des cambrioleurs devant sa femme et son enfant.Accablé par l’atmosphère de violence qui règne dans le pays, il est prêt à s’acheter une arme pour se protéger.

Peter, alias LIL’Neg,est sorti de prison depuis peu.La journée commence mal, il a reçu un avis d’expulsion. En emmenant son fils à l’école, Il tombe par hasard sur une arme jetée dans un canal. Il est prêt à tout pour vendre cette arme et payer son loyer.

Face à la détresse de Anx,One BLOOD,un ami et dealer notoire,lui propose de rencontrer LIL NEG,venu lui proposer un deal pour une arme à feu.Ils vont finir par se retrouver face à face, sans son aide,mais dans des circonstances qui vont changer le cours de leur vie.


GUIANA BLOOD est un film d’action dramatique,qui présente, de part sa réalisation, certains aspects propre au documentaire.Une fiction écrite et réalisé par Cedric Simoneau.
L’histoire portée par les deux jeunes acteurs, Anthony Hilaire et Pierre LECOQ A.K.A FLEOT, touche vraiment du doigt la vie d’une certaine jeunesse guyanaise durant les années 2000.
Tout au long du film, nous suivons la vie de deux individus qui ont de nombreux points communs.Ils habitent tous les deux un quartier populaire,ont tous les deux une femme et un enfant.Seule une arme à feu les sépare.
Le réalisateur retrace une journée durant laquelle de nombreux sujets sont soulevés : La violence, le chômage,la vie familiale,la circulation des armes.
« Protéger sa famille ou se faire tuer » correspond véritablement au malaise ressenti par nos personnages.Entre vouloir protéger sa famille des cambriolages, et la possibilité de commettre l’irréparable pour n’importe quelles raisons.
Ajoutons à cela des dialogues, entre français et créole, qui donne une véritable profondeur au film. La mise en scène et les effets de montages, donne un moyen-métrage coup de poing, nous faisant rentrer dans le vif du sujet dès les premières minutes. On remarquera également la détermination de deux personnages prêt à en découdre face aux problèmes, et de grands moments de dialogues bien sentis.

Contact :
Site : www.cica-guyane.com
Blog du CICA : www.cicaguyane.blogspt.com
Contact : 06 94 42 53 50/ Marie-Patrice BENOIT
e-mail : cica97300@yahoo.fr (merci de nous laisser vos impressions)


Facebook : Association Cinéma d'Ici, Cinéma d'Ailleurs

jeudi 31 mars 2011

3è Rencontres du documentaire et du court-métrage

Cayenne – ENCRE – (05, 06 et 07 avril 2011)
Université des Antilles et de la Guyane (07 avril 2011)
Saint-Georges – (08 avril 2011)
Saint-Laurent– (09 avril 2011)
Kourou – (10 avril 2011)

Du 05 au 10 avril 2011, l’association Cinéma d’Ici, Cinéma d’Ailleurs (CICA propose la 3ème édition des « Rencontres inter-régionales du documentaire et du court-métrage ». Pour cette troisième édition, le parrain est le réalisateur et cinéaste haïtien Arnold Antonin. L'invité d’honneur est Haïti et sa diaspora.

Le CICA proposera au public de voir les œuvres du réalisateur haïtien, mondialement connu Arnold Antonin. Il vient de recevoir, à la 22ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui a eu lieu au Burkina Faso du 26 février au 5 mars 2011, le prix Paul Robeson du meilleur film de la diaspora africaine pour son film « Les amours d'un zombi ». C'est la 3ème fois consécutive qu'il reçoit ce prix. Il avait recu précédemment pour "Le président a-t-il le sida?" en 2007 et pour "Jacques Roumain, la passion d'un pays" en 2009.

Ce sera l’occasion aussi de découvrir le travail des réalisateurs de régions diverses (Haïti, Caraïbes, Corse, Cuba, Martinique, Guadeloupe, Métropole, Cameroun, Guyane...). Des Débats auront lieu à l’issue des projections afin de créer un véritable échange entre les professionnels et le public.

Le Réseau Culture Haïti géré par la réalisatrice haïtienne Anne Lescot, nous permettra également de partager des expériences croisées avec les réalisateurs haïtiens.
La Présentation itinérante du cinéma de la Caraïbe, née depuis trois ans, cette structure présidée par Rigoberto Lopez a été confirmée comme étant l'action la plus importante de la région pour la promotion du cinéma et l'audiovisuel de la Caraïbe dans sa propre région (Cuba) et ailleurs dans le monde. C’est dans le but de mieux découvrir son action et de nouer un partenariat durable que le CICA a invité les organisateurs de cette manifestation à partager leurs expériences lors de ces 3èmes rencontres.
Toujours dans le cadre d’un rapprochement régional et en vue d’échanges audiovisuels et cinématographiques, Ciné Woulé association de promotion du cinéma (Guadeloupe) sera présente comme lors des éditions précédentes.
Au programme aussi, des ateliers, des tables rondes, des rencontres-débats avec les réalisateurs, les comédiens et les spécialistes seront proposées. Des projections de films en direction du grand public et des scolaires auront lieu à Cayenne, St Georges, Kourou et St Laurent.

Les points forts des 3èmes Rencontres :
Au nombre des projections, une avant-première du dernier film d'Arnold Antonin « 6 femmes d'exception » aura lieu lors de la soirée d'ouverture, le mardi 5 avril à 19 h à l'ENCRE. Les projections ouvertes au public débuteront à partir du 6 avril 2011 (selon le programme qui sera mis en ligne à compter du 27 mars 2011).

Des journées autour des métiers du cinéma seront consacrées aux jeunes. Un prolongement de cette journée se fera sur les différents ateliers proposés.

Mercredi 6 avril de 9 h à 11 h à l'ENCRE, des tables-rondes seront animées et organisées avec nos partenaires sous plusieurs thématiques, dont l'une sera proposée notamment par Le Réseau Culture Haïti sur le thème :« Haïti, de la solidarité au partenariat ».

Jeudi 7 avril, une matinée spéciale sera organisée au Pôle Universitaire Guyanais en direction des étudiants et du grand public. En première partie, Henri Néron donnera une conférence sur le thème « Histoire du Centre Spatial Guyanais ». En deuxième partie de cette matinée une table-ronde sera proposée sur les échanges entre structures avec Arnold Antonin, Président du Centre Pétion Bolivar d’Haïti , Frantz Voltaire, Directeur du du centre international de documentation et d’information haïtienne, caribéennenadienne (CIDIHCA) ; Anne Lescot et Jean Loup Carrenard, Réseau culture Haïti ; Rigoberto Lopez et Ariana Oliveros Cubela – Présentation Itinérante du Cinéma de la Caraibe ; Jean-Marc Césaire, Directeur de la structure de cinéma itinérante Ciné Woulé Guadeloupe et Jean-Claude Bourjolly – Président de l’Association Haitienne des Cinéastes (AHC).

Parmi ces nombreux rendez-vous un zoom sur le « Cinéma au féminin » sera proposé jeudi 07 avril dès 19 h à l'ENCRE. Seront projetés les œuvres : Véronique Chainon - Cœur dddd'Amazonie(52mn), Marie-Guyane Stephenson 97300 – Cayenne-city (1h30), Véronique Kanor - La femme qui passe – (20mn), Anne Lescot - Des hommes et des dieux (52mn) suivi d'une discussion avec le public.

Tout au long de cet événement de nombreux rendez-vous avec les scolaires et le grand public sont réservés à nos réalisateurs guyanais : Marc Barrat, Serge Poyotte, Cédric Simoneau, Olivier Sagne ainsi qu'à la comédienne Stana Roumillac.

Le CICA se déplacera dans les communes de Saint-Georges, Saint-Laurent et Kourou et Matoury afin de projetés des films inédits aux différents publics.

Enfin, en clôture de cet événement, le 10 avril à Kourou, une convention sera signée entre le CICA et le Centre Pétion-Bolivar présidée par notre parrain, Arnold Antonin. Ce partenariat d'échanges autour du cinéma ouvre d'autres perspectives entre les professionnels et les passionnés d'Ici et d'Ailleurs.

Le but de cette 3ème édition est d’une part, de mettre en lumière les travaux cinématographiques et audiovisuels des créateurs, réalisateurs et producteurs dont les œuvres sont méconnues du grand public. D’autre part, autour des échanges qui seront proposés, il s’agira d’évoquer avec les spécialistes les difficultés rencontrées par le monde du 7ème art pour créer et faire vivre un véritable cinéma en Guyane.

jeudi 24 mars 2011

FESTIVAL DU FILM DOCUMENTAIRE EN GUYANE




3è Rencontres inter-régionales du documentaire et du court-métrage en Guyane

du 5 au 10 avril 2011

Cayenne – ENCRE – (05, 06 et 07 avril 2011)
Université des Antilles et de la Guyane (07 avril 2011)
Saint-Georges – (08 avril 2011)
Saint-Laurent– (09 avril 2011)
Kourou – (10 avril 2011)

Du 05 au 10 avril 2011, l’association Cinéma d’Ici, Cinéma d’Ailleurs (CICA propose la 3è édition  des «  Rencontres inter-régionales du documentaire et du court-métrage ». Pour cette troisième édition, le parrain est le réalisateur et cinéaste haïtien Arnold Antonin. L'invité d’honneur est Haïti et sa diaspora.

Le CICA proposera au public de voir les œuvres du réalisateur haïtien, mondialement connu Arnold Antonin. Il vient de recevoir, à la 22ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui a eu lieu au Burkina Faso du 26 février au 5 mars 2011, le prix Paul Robeson du meilleur film de la diaspora africaine pour son film « Les amours d'un zombi ». C'est la 3ème fois consécutive qu'il reçoit ce prix. Il avait recu précédemment pour "Le président a-t-il le sida?" en 2007 et pour "Jacques Roumain, la passion d'un pays" en 2009.                                                                
Ce sera l’occasion aussi de découvrir le travail des réalisateurs de régions diverses (Haïti, Caraïbes, Corse, Cuba, Martinique, Guadeloupe, Métropole, Cameroun, Guyane...). Des Débats auront lieu à l’issue des projections afin de créer un véritable échange entre les professionnels et le public.

Le Réseau Culture Haïti géré par la réalisatrice haïtienne Anne Lescot, nous permettra également de partager des expériences croisées avec les réalisateurs haïtiens.
        
La Présentation itinérante du cinéma de la Caraïbe, née depuis trois ans, cette structure présidée par Rigoberto Lopez a été confirmée comme étant l'action la plus importante de la région pour la promotion du cinéma et l'audiovisuel de la Caraïbe dans sa propre région (Cuba) et ailleurs dans le monde. C’est dans le but de mieux découvrir son action et de nouer un partenariat durable que le CICA a invité les organisateurs de cette manifestation à partager leurs expériences lors de ces 3èmes rencontres.
Toujours dans le cadre d’un rapprochement régional et en vue d’échanges audiovisuels et cinématographiques, Ciné Woulé association de promotion du cinéma (Guadeloupe) sera présente comme lors des éditions précédentes.

Au programme aussi, des ateliers, des tables rondes, des rencontres-débats avec les réalisateurs, les comédiens et les spécialistes seront proposées. Des projections de films en direction du grand public et  des scolaires auront lieu à Cayenne, St Georges, Kourou et  St Laurent.

Les points forts des 3èmes Rencontres  :
Au nombre des projections, une avant-première du dernier film d'Arnold Antonin « 6 femmes d'exception » aura lieu lors de la soirée d'ouverture, le mardi 5 avril à 19 h à l'ENCRE.  Les projections ouvertes au public débuteront à partir du 6 avril 2011 (selon le programme qui sera mis en ligne à compter du 27 mars 2011).

Des journées autour des métiers du cinéma seront consacrées aux jeunes. Un prolongement de cette journée se fera sur les différents ateliers proposés.

Mercredi 6 avril de 9 h à 11 h à l'ENCRE, des tables-rondes seront animées et organisées avec nos partenaires sous plusieurs thématiques, dont l'une sera proposée notamment par  Le Réseau Culture Haïti sur le thème :« Haïti, de la solidarité au partenariat ». 

Jeudi 7 avril, une matinée spéciale sera organisée au Pôle Universitaire Guyanais en direction des étudiants et du grand public. En première partie, Henri Néron donnera une conférence sur le thème « Histoire du Centre Spatial Guyanais  ». En deuxième partie de cette matinée une table-ronde sera proposée sur les échanges entre structures avec Arnold Antonin, Président du Centre Pétion Bolivar d’Haïti , Frantz Voltaire, Directeur du du centre international de documentation et d’information haïtienne, caribéennenadienne (CIDIHCA) ; Anne Lescot et Jean Loup Carrenard, Réseau culture Haïti ; Rigoberto Lopez et Ariana Oliveros Cubela – Présentation Itinérante du Cinéma de la Caraibe ; Jean-Marc Césaire, Directeur de la structure de cinéma itinérante Ciné Woulé Guadeloupe et Jean-Claude Bourjolly – Président de l’Association Haitienne des Cinéastes (AHC). 

Parmi ces nombreux rendez-vous un zoom sur le « Cinéma au féminin » sera proposé  jeudi 07 avril  dès 19 h à l'ENCRE. Seront projetés les œuvres :  Véronique Chainon - Cœur dddd'Amazonie(52mn), Marie-Guyane Stephenson  97300 – Cayenne-city (1h30), Véronique Kanor - La femme qui passe – (20mn), Anne Lescot - Des hommes et des dieux (52mn) suivi d'une discussion avec le public.

Tout au long de cet événement de nombreux rendez-vous avec les scolaires et le grand public sont réservés à nos réalisateurs guyanais : Marc Barrat, Serge Poyotte, Cédric Simoneau, Olivier Sagne ainsi qu'à la comédienne Stana Roumillac.

Le CICA se déplacera dans les communes de Saint-Georges, Saint-Laurent et Kourou et Matoury afin de projetés des films inédits aux différents publics.

Enfin, en clôture de cet événement, le 10 avril à Kourou, une convention sera signée entre le CICA et le Centre Pétion-Bolivar présidée par notre parrain, Arnold Antonin. Ce partenariat d'échanges autour du cinéma ouvre d'autres perspectives entre les professionnels et les passionnés d'Ici et d'Ailleurs.

Le but de cette 3ème édition est d’une part, de mettre en lumière les travaux cinématographiques et audiovisuels des créateurs, réalisateurs et producteurs dont les œuvres sont méconnues du grand public. D’autre part, autour des échanges qui seront proposés, il s’agira d’évoquer avec les spécialistes les difficultés rencontrées par le monde du 7ème art pour créer et faire vivre un véritable cinéma en Guyane.

Contacts :
Site : www.cica-guyane.com
Blog du CICA : www.cicaguyane.blogspt.com
Contact : 06 94 42 53 50
e-mail : cica97300@yahoo.fr (merci de nous laisser vos impressions)
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